Text: Sarah Perrin

As soon as the ship left Bouvet Island on Monday evening, the mood on board changed. Even though Cape Town is still several days of sailing away, the researchers are already thinking about what comes next. They’re asking each other how long they plan to stay in South Africa before returning home, and what their plans are for the next few months. People are talking about how much they miss their families, and the first thing they are going to eat. Some of them mention how hard it’s going to be to convey to others what they felt and experienced during the expedition – which for some of the researchers occupied three or even four months of their lives.

L’arrivée est dans tous les esprits

Dès que le bateau a quitté l’île Bouvet, lundi soir, l’ambiance à bord a changé. Même s’il reste plusieurs jours de navigation en pleine mer, les esprits sont déjà au Cap et dans l’après-expédition. On se demande mutuellement combien de jours chacun va rester en Afrique du Sud avant de rentrer chez soi, ou quels sont les projets pour les mois à venir. On parle des familles que l’on se réjouit de retrouver et des aliments sur lequel on va se jeter en premier, mais aussi parfois de la difficulté à raconter et partager tout ce qui a été vu et ressenti durant le voyage. Pour ceux qui auront été à bord depuis le plus longtemps, cela aura représenté trois, voire quatre mois de leur vie.

But even as the expedition winds up, the researchers are anything but idle. Some of them have finished taking samples, while others are still going full throttle, including the ones who are pulling up water with the different CTD devices. These are the most important and oft-used instruments on board. They measure the conductivity, temperature and depth of the water column in the ocean, and that’s where the acronym CTD comes from. A smaller device is used to test for traces of metals.

It takes a number of people to operate the CTD, which is usually done at night. The CTD, which is made up of a combination of sensors, is placed on a rosette carrying 24 Nansen bottles (only 12 for the small rosettes) that can be opened and closed remotely from the ship in accordance with the requirements of the project at hand. Weather permitting, the ship makes regular stops for several hours, during which time the rosette is lowered to a depth of 400, 1,000 or 1,500 meters, depending on the scope of the project.

Mais ces journées sont loin d’être inactives. Si certains ont terminé leurs prises d’échantillons, d’autres sont encore en plein boum, notamment tous ceux qui collectent de l’eau avec les différentes formes de «CTD». Ces appareils sont les instruments les plus importants et les plus utilisés à bord. Comme l’indique leur acronyme, ils  mesurent la conductivité (conductivity), la température (temperature) et la profondeur (depth) de la colonne d’eau océanique. Un autre, plus petit, analyse la présence de traces de métaux.

A chaque échantillonnage, la «CTD» occupe un grand nombre de scientifiques et le plus souvent durant la nuit. Constituée d’un ensemble de capteurs, elle est placée sur une «rosette» comprenant 24 bouteilles Niskin – 12 pour les plus petites – , que l’on peut ouvrir et fermer à distance, selon un programme bien établi pour chaque projet. Régulièrement – et si la météo le permet -, le bateau s’arrête durant plusieurs heures pour l’immerger, jusqu’à 400 mètres de profondeur pour les petites cessions, 1’000 ou 1’500m pour les plus longues.

Thousands of samples

The researchers are also being kept busy with another formidable task: preparing and labeling all the samples to be sure they are correctly identified and will be unloaded at the right place and sent to the right research facility. This leads to lots of meetings between representatives of the various projects. The data management team – Jen Thomas and Carles Pina – is also working non-stop to make sure the thousands of samples collected during the expedition are properly recorded, including exactly when and where they were taken.

On Sunday morning, the ACE researchers will descend on Cape Town. Most of them will meet up for one last meal together on Monday evening. When all is said and done, they will finally head home, richer for this very special experience.

Des milliers d’échantillons

Une autre tâche d’envergure occupe les scientifiques: préparer et étiqueter tous les échantillons pour être sûrs qu’ils soient identifiés correctement, débarqués au bon endroit et envoyés à la bonne institution. Cela donne lieu à de nombreuses réunions entre les représentants des différents projets. L’équipe du data management, Jen Thomas et Carles Pina, travaillent également sans relâche pour s’assurer que les milliers de prélèvements réalisés durant l’expédition soient bien enregistrés, avec les dates et lieux  précis de leur collecte.   

Dimanche matin, les participants de l’expédition ACE s’éparpilleront dans la ville du Cap. La plupart se retrouveront pour un dernier souper lundi soir. En tous les cas, chacun débarquera du bateau avec le sentiment d’avoir vécu une expérience vraiment unique.